Outre le soutien symbolique que je manifeste par le biais de ce blog et de cet article, je ne peux m'empêcher de me poser certaines questions sur les raisons de la présence d'étudiants tunisiens dans les prisons, car j'estime que tout effet a une cause et toute réaction une action qui l'a produite. Je partage donc ces interrogations avec vous:
Tout d'abord, on va commencer par "écarter" une certaine hypothèse (ou plutôt la mentionner sans en parler), celle qui a été relayée par plusieurs étudiants, et qui suppose l'existence d'un complot politico-policier qui consiste en la mise en place de procès crées de toutes pièces juste pour emprisonner ces étudiants sur fond de règlements de comptes syndicaux ou/et politiques.
Personnellement, je ne vais pas commenter cette possibilité car elle serait plutôt grave (même ça existe ailleurs dans d'autres pays), et j'estime que ça ne servirait à rien d'en parler sur un blog car elle supposerait que notre système est définitivement défaillant. Bref, passons cette possibilité là, et venons-en aux faits, ou plutôt le fait, il y en un qu'un:
- Des étudiants tunisiens sont en prison
Dans "étudiants Tunisiens", je vois plein de choses: une idée plus que des personnes, je ne vois pas en eux QUE des justiciables ordinaires, des personnes qui peuvent commettre des erreurs et être hors la Loi, mais j'y vois deux principales qualités ou attributs:
* L'étudiant Tunisien est le résultat du travail de la société : Famille + Éducation
* L'étudiant Tunisien est le Responsable de demain
Quand je vois des étudiants en Prison (peu importent les raisons, syndicales, politiques ou autres) je me dis qu'il y a un souci, que même s'il faut blâmer certains étudiants pour des actes répréhensibles qu'ils auraient pu commttre, qu'il faut se poser des questions: La Tunisie n'est pas un pays riche et gâté par la Nature, notre superficie n'est pas énorme, mais quand même, on s'en sort très bien parce qu'on a misé sur notre intelligence et sur nos cerveaux, parce que Bourguiba avait décidé que l'éducation était le premier secteur"d'investissement". Tout ce que la Tunisie a, c'est ses enfants et leur talents et leur intelligence, voire des étudiants aller en prison me fait beaucoup de peine, c'est un signe que notre système éducatif a échoué (pour certaines personnes), que quand on lui a confié nos enfants, il (le système éducatif) n'a pas pu nous délivrer des personnes qui puissent bien se comporter et se tenir dans la société, et comme là, on constate un échec pour certains éléments, il serait très important de se tourner vers les causes de ces dérapages et de faire en sorte de les corriger pour ne plus avoir affaire à ce genre de problèmes dans le futur. Il est aussi important de se soucier pour l'avenir du Pays, car les étudiants sont les responsables de demain et si on n'est pas capables de régler ce problème on risque de se retrouver avec des soucis amplifiés et plus graves pour la société dans le futur.
C'est pour ça que je soutien les étudiants emprisonnés, non par "sympathie" ou "contre la justice", mais parce que j'estime qu'un étudiant ne doit pas "pouvoir" aller en Prison même s'il le veut, un étudiant est un pilier de la Nation, on doit lui imposer de bien se tenir, il ne doit se soucier de rien, ni logement, ni bouffe, ni transport, on doit lui garantir tout les moyens pour qu'ils puissent réussir ses études et travailler pour le bien de son Pays et du Peuple qui lui a permis de s'instruire.
Tous pour des étudiants libres, sur les bancs de leurs universités pour un meilleur avenir de notre chère Tunisie
Joli titre "étudiants en Pison", c'est où Pison?
RépondreSupprimer"Bourguiba avait décidé que l'éducation était le premier secteur"d'investissement"
c'est que "le Bourguiba" a fait des études, à l'époque... avec les moyens de l'époque, dans les limites de l'époque
ياخي الطلبه ملايكه لا يرتكبون حماقات يعاقب عليها القانون ؟؟؟؟؟؟؟
RépondreSupprimerياخي الطلبه عندهم حصانه برلمانيه ؟؟؟
Il faut arrêter de dire que quand une personne appartenant à un groupe a fait une faute c'est tout le groupe qui a fait faute. Dans chaque groupe il y a le mauvais le neutre le bon et le très bon. Quand on veut évaluer un système ou un groupe il faut voir la moyenne. Et la moyenne des étudiants ne sont pas heureusement en prison donc ce n'est un alibi pour dire que le système a échoué. Et arrêtons de dire que ce sont les piliers de demain c'est des mots stériles qui veulent tout dire et rien dire et donc qui font rien avancer.
RépondreSupprimerL'essentiel est que tu n'as pas posé est pour quel motif ils ont été emprisonnés. C'est quoi leur défense et ce qu'on leur reproche. Est ce qu'il y a un procé équitable et c'est là où tu peux avoir de bons enseignement et conclusion
ههههن نسيت أنك ما تفكش الخط بالسوري يا حميدة :) تي التدوينة كاملة كتبتها قصدا ما فيهاش حتى كلمة على أنو الطلبة موش غالطين،
RépondreSupprimerبرة شوف
P&A
توة يترجملك أش كتبت يفهملها هو في السوري
@ Proflio :
RépondreSupprimer1. J'ai pas dit qu'il y avait un problème avec le groupe mais que le système a échoué avec certains éléments
2. D'autres personnes (je reviendrais peut-être à la charge si j'ai le temps) ont parlé des motifs de leur emprisonnement, je t'invite à les consulter (on ne va pas tous dire le même truc pendant la campagne quand même)
7mida tawa enti 3abd ??
RépondreSupprimerC'est normal que le système échoue avec certains éléments. ça devient grave le jour où ces "certains éléments" deviennent une proportion importante.
RépondreSupprimerJe voulais avoir ton avis sur le sujet car j'aime bien tes analyses ;-)
arabasta je suis tout a fait d'accord avec toi
RépondreSupprimertout a bord j exprime mes soutiens aux étudiants détenus tant que ca accable leur liberté dans d'agir syndicale ment que politiquement et quel que soit leur références politiques et idéologiques
mais le problème ici c est que la gravite de situation est plus grande que la détention des étudiants et en premier la situation de l UGET
l anarchisme syndical bâti par le pouvoir et les "partis"politiques au sein de l université a conduit a cette situation
un syndiact faible, un choas politique, la polarisations et l absence d un accord ou une charte estudiantine qui règlemente les manifestations politiques et syndicale, l absence du syndicalisme pur mais le politique qui revête un décor syndical , le marchandage et l'absence des perspectives claires pour le mouvement estudiantin et plusieurs....
on commémore ces jours le 5 février comme occasion pour se rappeler des sacrifices des anciens camardes mais pour cette génération je vois un recul et l'absence des slogans de février dans l'esprit de l étudiant tunisien aujourd'hui
merci